Bonjour à tous,
et merci de m'avoir ajoutée à la communauté.
Je souhaitais savoir si une TE non diagnostiquée pouvait influer sur le caractère d'une personne et sa construction mentale / émotionnelle : sautes d'humeur, irritabilité, impatience, intolérance, tendance colérique, agressive, explosivité.
Egalement, perte de mémoire, déni.
C'est un cercle vicieux terrible de conflits et contrariétés en cascades qui dégradent les relations, la vie quotidienne, et les projets de vie.
Suite au diagnostic, est-il recommandé de se faire accompagner psychologiquement pour d'une part faire le bilan de la vie passé à traverser ces symptômes sans les comprendre, identifier, analyser la construction de la personnalité par rapport à la maladie ("tout cela n'est pas entièrement MOI") et d'autre part aborder la suite, cette seconde partie de vie en se reconnaissant malade chronique ?
y-a-t-il des "cours", livres, ou "ateliers" pour apprendre à repérer certains signes de la maladie, exercices pour apaiser, dénouer ce paquet de nœuds ?
Mon compagnon, sous Kardégic uniquement pour l'instant, refuse toute notion de psy, "travail sur soi", ou thérapie de couple.
"C'est les autres qui ont un problème, pas lui."
je respecte son rythme mais là je vous avoue que je suis désespérée. Année après année, je me rends compte que j'ai de plus en plus peur de lui. La peur s'installe. Je suis obligée de lui tenir tête parfois, chercher sans cesse des stratagèmes pour maintenir la communication, etc...
Il est particulièrement violent verbalement et irrespectueux notamment avec sa mère, et je me demande naturellement quand va-t-il commencer à me traiter ainsi, et pour quel prétexte déclencheur ça me tombera dessus.
Tout à fait consciente que ce n'est pas sa faute, je me demande néanmoins jusqu'à quelle limite je vais pouvoir encaisser, et comment construire des projets de vie (se marier, s'endetter, devenir parents...) avec une personne victime de ces symptômes, qui refuse d'envisager cet aspect de la maladie sur les relations, et qui se ferme quand on essaie d'en parler ?
Je précise que je suis moi-même sujette à une maladie chronique mal comprise du grand public, dévastatrice psychologiquement, donc je peux comprendre pas mal de choses.
Merci de vos conseils et partages d'expérience,
et pardon si ce sujet a déjà été abordé, je me familiarise petit à petit avec le site.
Amitiés à tous,
Ana