bonjour à toutes et à tous.
pour me présenter rien de telle que mon histoire avec Vaquez.désolé cela risque d'être un peu long
donc j'ai 37 ans et je suis atteint de cette maladie depuis janvier 2003 (j'avais 28 ans). j'ai été admis aux urgences à la suite de violentes douleurs au niveau des reins. Après plusieurs examens de base, ils ont décidé de me garder sous surveillance, en me donnant un dérivé de morphine. trois jours plus tard, tout a explosé: rupture des varices œsophagiennes, que personne n'avaient vues, méléna... donc transfusion de 4 unités de sang ( me demander pas à quoi cela correspond ,je ne sais pas), service réa pendant 1 semaine et puis transfert vers un CHU plus grand en hélicoptère( cool).
au CHU encore service de réa et puis transfert dans une chambre normale (ouf j'ai eu chaud). bien sûr un p'tit myélogramme histoire de confirmé les résultats du scanner, un irm et hop surprise et diagnostique: thrombose de la veine porte avec splénomégalie, bien sûr varices oesophagiennes et me voilà avec une bonne maladie rare. retour chez moi après un mois avec propanolol lp 140, eupantol 40 préviscan et interféron.
j'ai gardé ce traitement jusqu'en 2006 j'ai arrêté l'interféron car je ne supportait plus les effets secondaires (syndrome grippal et douleurs articulaires, prurit)
aujourd'hui, après un essai sous hydéa pendant 1 an avec 2 piqûres d'inohep par jour, je suis revenu au préviscan et j'ai commencé un traitement au pégasys. je dois dire que la première piqûre a été flippante.j'ai eue les fameux symptomes tant aimés (grippe,douleurs articulaires, prurit) alors que j'avais pris du doliprane 1heure avant. depuis je continue les piqures. je n'ai plus de symptome grippal (super) mais j'ai toujours des douleurs articulaires dans le genou gauche .une dernière précision pour être le plus complet possible : ma rate fait 23 cm j'ai des varices de grades IV-V impossible à ligaturées, qui partent du haut de l'oesophage jusqu'a l'entrée de l'estomac ( j'aime les fibroscopies!!!)
avant de vous quitter, je voulais rajouter un ptit billet de mauvaise humeur.
je lis souvent des messages et des médecins aussi disent qu'après tout on peut vivre une vie normale et moi j'en ai marre que l'on me dise cela tout le temps. depuis que je suis malade, il m'est impossible de garder un travail car je dois régulièrement être hospitaliser pour des infarctus spléniques, donc mini 15 jours d'hosto. j'ai due me faire reconnaitre travailleur handicapé alors elle est où ma vie normale.je suis au deuxième stade de la maladie et j'ai l'impression que les médecins attendent la myélofibrose pour prendre enfin des décisions.Mes prochaines étapes sont l'ablation de la rate et la greffe de moelle. mais selon l'éminent professeur que j'ai rencontré deux fois en deux ans, toutes ces options sont trop dangeureuses alors que reste il comme solution attendre. j'ai une petite fille de 3 ans qui adore me faire des fausses piqures depuis qu'il y a une infirmière qui vient me faire mes injections d'inohep et de pégasys , elle est ou sa vie normale.
c'est sur que l'on est pas polytraumatisés, en fauteuil roulant mais la souffrance psychologique est la même et est elle réellement pris en compte moi ,je ne pense pas.