Au mois d'octobre 2011 (déjà 1 an) on m'a diagnostiqué une maladie de Vaquez par analyse de la mutation JAK2: analyse réalisée au CHU de Toulouse car ici, au CHR de Rodez ils ne sont pas équipé pour ça - Il n'y a pas non plus d'hématologue. J'ai subi des 10 saignés à raison de 2 par semaines (traitement de choc: l'hématocrite au-dessus de 50).Le spécialiste hospitalier qui me suivait m'a donné une ordonnance pour prise d'Hydréa sans plus d'explications. J'ai demandé à rencontrer le spécialiste (Hématologue): il n'y en a pas au CHR de Rodez; mais que je ne m'inquiète pas: le diagnostique et le choix du traitement ont été réalisés en collégialité avec les hématologue du CHU de Toulouse et l'application du protocole de soin sera suivi par le correspondant local (cancérologue) avec qui j'ai obtenu un rendez-vous deux mois plus tard (janvier 2012). Ceci m'a convaincu du caractère urgent de ma situation!
A cette époque, j'avais pris contact avec vous: Merci pour votre accueil et surtout pour le temps que vous avez bien voulu m'accorder au téléphone: renseignement sur la maladie, sur les professeurs à contacter de votre part (ALTE) au cas où...
Bien sur, je me suis documenté.
Première constatation: la médecine "conventionnelle" traite la maladie selon des protocoles pré-établis.... Le malade n'est qu'accessoire!
Deuxième constatation: il ne faut pas contredire un médecin spécialiste: refuser un traitement n'est pas concevable. Hors je ne peux pas accepter un traitement sans avoir bien compris le bien fondé de la solution proposé. Car j'ai décidé de ne pas prendre le traitement à l'hydréa ni tout autre substance utilisée en "pis aller".
Troisième constatation: il me semblai qu'il n'était pas nécessaire de recourir immédiatement au traitement lourd.
Dernière constatation: après 1 an de recule, je reste persuadé qu'il n'était pas utile de passer à la bio-chimie (hydréa): je me soigne en douceur:
- 125mg. aspirine tous les matin
- traitement à base de fluidifiant du sang, naturel (ail, ginko...), huiles essentielles
- hygiène de vie : je prends particulièrement soin de mon foie et de mes reins, je bois peu d'alcool (un verre de bon vin reste un plaisir!), je fais de sport...
Cette maladie m'a fait prendre conscience que la santé est bien une affaire privé et surtout un malade doit rester un être humain.
Excusez-moi si j'ai été un peu long: j'ai besoin d'exprimer mon ressenti ...
Merci pour ce que vous faites;