Vous avez peut-être suivi dans la presse cet "APPEL des 110, rédigé par des médecins hospitaliers cancérologues.
Quand on est confortablement installé dans la fonction publique, critiquer et jalouser ceux qui travaillent dans le secteur privé des entreprises du médicament est un sport très prisé par certains.
Attendre que d'autres pays développent des molécules innovantes pour tenter d'avoir les médicaments qui en découlent à moindre coût est une position emminament politique.
Ici, à l'association ALTE-SMP, nous ne faisons pas de politique. Ce que nous voulons, c'est que les malades puissent bénéficier
des traitements innovants, sans nous préoccuper des conditions de prix. Laissons à la HAS et à la CNAM le soin de s'occuper de ces questions puisque c'est leur job.
Il ne vous a sans doute pas échappé que la politique du tout générique profite essentiellement à des entreprises étrangères
comme MYLAN ou TEVA au détriment des entreprises françaises qui, elles, font encore l'effort d'innover. Une situation qui ne va pas dans l'intérêt des malades que nous représentons. L'exemple du laboratoire suisse ROCHE SA qui n'a pas souhaité demander une autorisation de mise sur le marché européenne dans l'hématologie montre que les malades peuvent être les victimes d'une politique discriminatoire des états.
A l'heure où le lobby des médecins possède encore un grand pouvoir, nous attendons d'eux qu'ils se soucient plus de progrès que de politique.