Bonjour Satela
Je vais essayer de répondre à tes questions..quoi que je ne sais pas si je suis très objective au niveau de la MDPH (nouvelle Cotorep)...
Déjà, en ce qui concerne ta peur de ne pas pouvoir assumer un travaill, je pense qu'on l'a tous eue...mais, comme il faut vivre malgré tout, et qu'on ne choisi pas d'être malade, à un moment donné et même si je sais à quel point c'est difficile de nier le regard des autres...on se fait une raison : on travaille...et toutes les Lois, Droits de l'homme et droits européen inclus sont sensées être là pour interdire la discrimination de toutes les personnes malades...même si elles ne souffrent que d'un handicap invisible lié à une pathologie chronique comme la notre...
Il faut donc essayer de se dire que l'on doit essayer quand même...sans avoir honte d'être absent pour maladie : ceux qui râlent ou font des commentaires n'aimeraient pas être à notre place...donc ils n'ont qu'a se taire !
Ensuite pour ta question de savoir si nos maladies nous handicapent au point d'avoir recours à la MDPH.
Il faut savoir que nous douffront tous du même type de maladie (SMP), mais que c'est la seule chose qui nous relie (mis à part notre bonne humeur et notre entente générale

)...
Nous avons des ages différents, des vécus différents... certains sont malades depuis 5, 10, 15, 2à ans ou plus... et enfin nos maladies ne sont pas totalement identiques non plus, avec des hauts et des bas, comme tout le monde
Après quelques années de traitements, et selon les personnes, au bout de 10, 15 ou 20 ans, ou après un accident cardio vasculaire par exemple, ou thrombotique (souvent ayant permis de déceler la maladie), bref, selon les circonstances de la vie, physiques ou psychologiques, beaucoup d'entre nous finissent par avoir le "corps qui fatigue"...d'ou le recours à la MDPH.
Quant à te conseiller, ou non, à avoir recours à la MDPH...
Je ne sais que te dire...! Dans certaines régions ils sont bien...dans d'autres pas !
Le principe est de te faire reconnaitre travailleur handicapé...sur la demande le plus souvent du médecin du travail. Tu n'es pas obligé de le dire à ton employeur et le médecin du travail qui te suit n'a pas le droit, comme tout médecin, d'en parler à qui que ce soit sans ton accord.
Après tu as deux choix (si ta demande est acceptée...bon courage!!!).
Soit tu demandes à bénéfivier d'un travail protégé....et tu n'as plus à avoir honte de ta maladie, mais tu es classifié travailleur handicapé dans ta boite...
Soit tu ne dis rien à personne...tu n'es pas obligé de le faire, sauf si tu dois être licencié par une mesure économique ou tu es dans l'obligation, dès réception de ton avis de licenciement, (et sans délais, la jurisprudence a montré que tu perds tous tes droits si tu attends) de le dire à ton employeur pour bénéficier des mesures liées à ton statut de travailleur handicapé...et des règles de priorité...
Personnellement, celà m'a plus posé problème qu'autre chose... et je passe au Tribunal de l'Incapacité (j'ai fais un recours) le 2 octobre pour leur manque de réactivité, d'aide (aucune)...en bref, ca ne m'a pas aidée, ca m'a même pénalisée puisque les AGS ont refusé de me payer mes droits au licenciement judiciaire...juste parce que j'étais malade...
Mais si tu essaies, que ca marche...et que tu obtiens un travail protégé (ils sont sensés te guider et t'adresser aux organismpes compétents)...c'est une bonne solution pour travailler...sans avoir honte de ton état tous les jours et peur qu'on te juge parce que tu es malade
Voilà, j''espère que j'ai été assez claire
Bienvenue parmis nous
